L’influence des réseaux sociaux sur nos sociétés : incarnation d’un risque pour la santé mentale ?
Largement adoptés par nos contemporains, à raison de plusieurs heures quotidiennes pour les fans, les réseaux sociaux qui favorisent les échanges, la communication, l’information, le loisir, la convivialité, sont toutes aussi souvent stigmatisés en tant que vecteurs du déclin de la santé mentale chez les individus, notamment chez les jeunes qui en sont pour l’essentiel des utilisateurs. Pourtant dans quelle mesure ces outils peuvent-ils réellement nuire à notre équilibre psychique ?
1. I. Une influence délétère sur les niveaux de santé mentale
A. Comparaison sociale inexorable
En effet exposés à une vie « parfaite », retouchée, filtrée, inspirante des autres, le sujet en vient à se sentir complétement en décalage. Au point d’éprouver un panglossisme devenu dépressif. Comment me l’expliquer ? Mon supérieur est vrai que je n’ai pu ne lui dire que de fausses vérités, tout parait à penser que mes informations ne sont que contraires à celles lui venant d’autres interlocuteurs.
B. Addictif et destructeur du temps or présupposé
Scroll perpétuel = incapacité trop forte à se reposer, à dormir, à se concentrer. Une dépendance qu’il intéroge de savoir si elle relève seulement de la recherche du nombre de likes et d’un feed-back immédiat. Ce à quoi s’analyse immanquablement une perte égale d’estime de soi, aux finales anxieuses de la fatigue psychologique.
C. Harcèlement et cyberviolence
Les injonctions blessantes, les exclusives numériques, les rumeurs… La rencontre de ces malheurs peut faire des prés de victimes comme de dépressifs, d’anxieux, voire de suicidaires.
2. Mais aussi des effets positifs possibles
A. Sentiment de communauté
On pourra trouver du soutien, échanger sur ses difficultés (ex : forums santé mentale, comptes bien-être) création de réseaux d’entraide mis en avant les troubles mentaux (dépression, anxiété, etc.)
B. Expression de soi
Création de contenus (dessin, musique, vidéos, etc.) = valorisation de la créativité pour certains
C. Accès à l’information
Sensibilisation sur la santé mentale : comptes spécialisés, psychologues, témoignages utiles cela peut éveiller à consulter ou à parler
3. Comment limiter les effets négatifs ?
A. Apprendre à gérer son temps d’écran :
Notifications désactivées, limites de temps sur les applis moments sans écrans pause numérique
B. Éducation aux médias
Distinguer le réel du mis en scène être critique sur les apparences
C. Régulation et prévention :
Lutte contre le cyberharcèlement Règlement sur contenus nuisibles (anorexie, suicide…)
Si les réseaux sociaux ne sont pas en soi nuisibles, un usage excessif ou toxique peut nuire à la santé mentale.
Il devient donc essentiel de les utiliser à bon escient, avec modération et conscience.
Ce n’est donc pas le réseau qui est dangereux, mais le mode d’utilisation qui en est fait.